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les balades à vélo de Pierrot

Pâques

Joyeuses Pâques
à toutes et à tous !

Pâques
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montagneune hivernale à Finiels

un final dans la neige
(février 2009)

L'idée trottait dans la tête depuis déjà longtemps : faire une ascension hivernale d'un col encore enneigé. La Lozère, avec ses nombreux cols à plus de 1 400 m d'altitude, offre un très bon terrain de jeu pour cet exercice. De plus, depuis le 14 décembre 2008, les généreuses et fréquentes chutes de neige ont permis de constituer un important manteau neigeux, pour le plus grand bonheur des skieurs et autres adèptes de raquettes et luges. Et le nôtre aussi...

La dernière semaine de ce mois de février bénéficie de conditions météo vraiment très agréables. Le soleil et le ciel bleu, accompagnés d'une température douce (plus de 10 ° dans les vallées) sont enfin de retour ! Le vendredi 27 février, les prévisions météo sont encore bonnes pour le samedi suivant, malgré l'annonce de l'arrivée progressive des nuages en après-midi dans les Cévennes avant la pluie pour dimanche.

Thierry, au départ de Florac Thierry, au départ de Florac
Thierry, au départ de Florac
Thierry, au départ de Florac
Thierry, au départ de Florac

La décision est prise : avec Thierry, nous nous fixons rendez-vous le samedi matin à Balsièges pour rejoindre Florac, point de départ de cette randonnée dont l'objectif est l'ascension du versant sud (le plus rude) du col de Finiels qui culmine à 1 541 m sur le mont Lozère. Ce samedi, Thierry a délaissé son vélo de route habituel au profit de son VVT avec lequel il a parcouru l'Irlande.

Les dernières vérifications sont faites avant le départ à 10 h 15. Chacun emmène un casse-croûte pour le midi, des vêtements chauds pour la descente sans oublier un appareil photo numérique et même un caméscope. Le tracé du parcours est simple : nous remontons la vallée du Tarn jusqu'au Pont de Montvert avant d'entamer véritablement l'ascension du col.

le château du Miral le château du Miral
le château du Miral
le château du Miral
le château du Miral

En ce tout début de saison, et ne connaissant pas trop les conditions que nous trouverons en altitude, nous avons décidé de grimper en souplesse pour s'économiser. Dès la sortie de Cocurès, un léger vent de face se fait sentir. Malgré cela, la température est déjà bien agréable sur le vélo et nous faisons un premier arrêt au château de Miral pour retirer la veste d'hiver.

En arrivant à hauteur de La Vernède, les premières épaisses fumées des écobuages apparaissent en direction de la montagne du Bougès. Un peu plus loin, au pont des Gravières, la pente s'accentue sur quelques kilomètres, tout comme le vent toujours défavorable et, enfin vers midi, nous arrivons au Pont de Montvert (875 m d'altitude) pour une petite halte, le temps du ravitaillement. Le bulletin météo affiché à l'office du tourisme confirme les prévisions de la veille, avec un soleil qui se voile en cours de journée et une température de 6 à 8°.

le sommet de Finiels (1699 m) le sommet de Finiels (1699 m)
le sommet de Finiels (1699 m)
le sommet de Finiels (1699 m)
le sommet de Finiels (1699 m)

C'est ici que commence réellement l'ascension du col de Finiels et que nous mettons la petite couronne du triple plateau que nous ne quitterons plus avant le sommet dans 12 kilomètres et près de 650 m de dénivelée. A hauteur de Rieumat, le superbe panorama vers le sommet de Finiels (1 699 m) laisse deviner l'importance des chutes de neige en altitude.

les premières congères vers Prat Soutayran les premières congères vers Prat Soutayran
les premières congères
les premières congères vers Prat Soutayran
les premières congères vers Prat Soutayran

La neige fait son apparition tout d'abord dans les fossés et quelques recoins isolés puis, de manière de plus en plus importante, en bordure de route vers 1 100 m d'altitude. Juste avant le village de Prat Soutayran, les premières congères apparaissent. Au village de Finiels, un panneau nous confirme que le col est ouvert à la circulation mais uniquement aux véhicules équipés de chaînes ou pneus neige !

Plus que 2,5 km avant le sommet. Le plus dur est fait... Plus que 2,5 km avant le sommet. Le plus dur est fait...
Plus que 2,5 km avant le sommet...
Plus que 2,5 km avant le sommet. Le plus dur est fait...
Plus que 2,5 km avant le sommet. Le plus dur est fait...

A partir de là, le profil de la route s'accentue un peu plus sur 3 kilomètres, avec une pente proche de 7 %. C'est le passage le plus difficile de l'ascension mais les braquets de nos vélos et les fréquents arrêts pour les photos et les vidéos) nous permettent de gérer cet effort assez facilement. Après l'ancienne maison de cantonnier, c'est presque fini : il reste 2,5 km pour seulement 100 m de dénivelée.

Quelques voitures nous croisent ou nous dépassent mais la circulation reste modérée pour un samedi après-midi sur cette route qui permet d'accéder aux pistes de ski de fond. A hauteur du premier parking, nous entrons dans la forêt domaniale du mont Lozère. Avec le soleil et la douceur de la température, la neige fond rapidement mais à 200 m du sommet, la chaussée n'est pas dégagée.

Thierry dans la neige, au sommet du col ! Thierry dans la neige, au sommet du col !
dans la neige, au sommet du col !
Thierry dans la neige, au sommet du col !
Thierry dans la neige, au sommet du col !

Il reste quelques centimètres de neige parfois glacée, parfois presque fondue ce qui rend les derniers mètres assez acrobatiques mais c'est sur le vélo que nous atteignons vers 13 h 30 le panneau et la borne matérialisant le sommet du col. Le compteur indique presque 32 km et 1 100 m de dénivelée. Quelques personnes étonnées nous regardent, d'autres nous demandent si nous avons mis les chaînes et tous semblent vraiment surpris de nous voir ici !

Au sommet, le panorama est grandiose : un immense tapis de neige recouvre tout à perte de vue. A l'horizon, les monts du Velay enneigés sont parfaitement visibles. Nous en profitons pendant 20 minutes pour emmagasiner tous ces souvenirs dans l'appareil photo et le camescope !

Nous décidons de descendre jusqu'au Pont de Montvert pour casser la croûte. Une fois chaudement habillés, nous entamons une descente prudente sur les premiers kilomètres en raison de quelques plaques de neige, de flaques d'eau et surtout du mauvais état de la chaussée qui souffre beaucoup des mauvaises conditions hivernales.

Comme prévu, le ciel s'est maintenantcouvert mais dans la vallée du Tarn, la température est encore douce. Nous nous arrêtons au café pour manger nos sandwiches et nous désaltérer. Après quoi, le retour se fait tranquillement en se laissant descendre le long de la vallée du Tarn. C'est maintenant des deux cotés de la rivière qu'on peut voir les flammes et les fumées des écobuages. L'un d'entre eux a dû dégénérer car 4 Canadair de la sécurité civile survolent la vallée.

Les derniers petits raidillons avant Cocurès et à la sortie de Bédouès sont enfin passés et nous arrivons à Florac sous les nuages de plus en plus denses, après une belle randonnée de 63 km. Le temps de se changer et de ranger les vélos et c'est le retour à la maison pour chacun d'entre nous. Sur la RN 88, quelques copains du club sont aussi de retour.

© les balades à vélo de Pierrot - récit en date de .

N'hésitez pas à découvrir l'album photographique (20 photos) illustrant ce récit dans la photothèque accessible directement en cliquant ici.

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